Après sa satellisation, les premières orbites étaient proches de la Terre, avec
une grande variation de son excentricité d'un tour à l'autre.
Au cours du temps l'orbite
s'est régularisée en s'éloignant de la Terre, avec une vitesse orbitale égale à 1 km/s, acquise
au moment de l'événement. Cette vitesse est quasi constante, elle ne changera pas dans le futur,
car elle correspond à sa quantité de mouvement.
La Lune est constituée d'un noyau, l'ancien Corps Cosmique, enveloppé d'une couche
d'environ 250 km d'épaisseur de magma, d'une densité d'environ 2,5.
Un mascon
d'une grande masse, d'une densité d'environ 10, est entre le noyau et la couronne de la Lune, sur un coté
de celle-ci.
Après la sortie de l'intérieur de la Terre, le magma qui l'enveloppe est à une température
comprise entre 1200 et 1500° Centigrade. Cette température diminue selon la loi de Stéfan.
Elle va diminuer très lentement compte tenu de la très grande quantité de calories.
Superficiellement la température va diminuer plus vite, elle va durcir sur une petite
épaisseur, à une température d'environ 900° C.
En même temps que le magma refroidit, il réchauffe le noyau qui est à 5° K.
Entre les deux couches qui se refroidissent le magma reste liquide pendant plusieurs centaines
d'années.
Le champ gravitationnel de la Terre, qui attire ce magma, transforme
la forme de l'enveloppe, qui va prendre celle d'un ellipsoïde dissymétrique.
Au cours du temps
la forme va se figer.
Sur une période de plusieurs millions d'années le refroidissement du magma diminue le diamètre
de celle-ci, alors que le noyau en se réchauffant augmente son diamètre.
En conséquence le diamètre
total de la Lune augmente en provoquant le craquellement de la croûte dure avec la formation
de montagnes. Le diamètre de la Lune a augmenté de 40 km. Le réchauffement du noyau est
prouvé par sa température actuelle qui vaut quelques dizaines de degrés en dessous de 0° Centigrade.
Au cours des centaines de milliers d'années de refroidissement, des milliers de météorites
ont impacté la face cachée et la face visible de la Lune.
La plupart sont des gouttes de magma, éjectées de la surface de la Terre au cours de son
évolution, qui, refroidies par le long parcours dans l'espace du système
solaire, frappèrent la face cachée de la Lune à leur retour vers la Terre.
Possibilité d'impacts d'autres météores
Par coincidence de très grosses gouttes de magma liquide, éjectées du trou de
pénétration du Corps Cosmique en cours de remplissage, sont venus frapper la face visible
de la Lune, dans leur trajectoire montante. Au contact de la surface de la Lune, devenue dure
sur plusieurs mètres d'épaisseur, le liquide magmatique des gouttes s'est étalé en rond.
L'observation montre que des débris durs ont été poussés à leur périphérie, en prenant la courbure
de la vague magmatique qui avance. Voir l'image appelée 'Radiance' affichable à l'écran du
bureau de Windows XP.
Quelques photographies de la surface de la Lune sont visibles à : http://www.lpi.usra.edu/resources/cla/
Pour informations complementaires écrire à : postmaster@phenomene-formation-lune.org